La guerre intermittente qui sévit depuis trois décennies a tué des milliers de personnes, déplacé des dizaines de milliers d’autres et paralysé l’économie fondamentalement rurale. La présence de mines antipersonnel a transformé de larges pans du territoire en zones dangereuses.
Un cessez-le-feu a été déclaré l’an dernier par un important leader rebelle, mais, même s’il est respecté, le ressentiment et les griefs subsistent et les problèmes socio-économiques sous-jacents menacent de forcer une autre génération de Casamançais à vivre comme des citoyens de seconde classe dans un pays qui est pourtant considéré comme l’un des phares de la démocratie en Afrique.